dimanche 13 novembre 2011

Triennale Québécoise 2011

Le 9 novembre dernier, au Musée d’Art Contemporain de Montréal, était présentée la Triennale Québécoise 2011, exposant diverses œuvres ayant pour thème le travail qui nous attend.

Une œuvre qui a retenu mon attention est Le Vol du sanctuaire B de l’artiste Mathieu Latulippe, réalisé en 2011 avec des matériaux mixtes. Cette œuvre est une maquette en deux parties. La première est une île déserte avec une entrée d’un sanctuaire d’un côté, et à l’autre extrémité de l’île, il y a une boutique de fleuriste avec une toilette chimique. La seconde partie montre la toilette chimique, mais avec un tunnel qui plonge dans la terre, aboutissant dans une mine avec des galeries et des camions pour creuser jusqu’à la salle au trésor du sanctuaire.

J’ai trouvé la seconde partie bien comique et m’a bien faite rire, mais en même temps, elle questionne. Dans l’œuvre, une personne (ou un groupe) prend des mesures extraordinaires et démesurées pour voler un trésor; ce n’est pas seulement un trou et un petit passage qu’il y a de creusé, mais une véritable mine et des galeries, avec de la machinerie lourde pour creuser. L’œuvre fait part d’un peu de folie, car les outils et les camions utilisés pour voler le trésor valent probablement plus que le trésor. Aussi, si tous les efforts mis pour effectuer le vol avaient été utilisés ailleurs, comme dans un travail honnête par exemple, ils auraient rapportés beaucoup plus que le petit trésor du sanctuaire. Enfin, au lieu de creuser un passage secret depuis une bécosse et creuser une mine, pourquoi ne pas simplement passer par la porte du sanctuaire et aller directement dans la salle du trésor?

Bref, j’ai vraiment aimé cette œuvre, car elle est dans un premier temps très comique, et, dans un second temps, elle porte à la réflexion, car elle montre la folie de l’homme, sa démesure et qu’il se complique toujours les choses.

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